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2 glands de chêne photographiés

Glander

Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes du IXe au XVe siècle, édition de F. Vieweg Paris de Frédéric Godefroy

Une cochonnerie très innocente. Sans le savoir, ceux qui sont nés dans une ferme sont peut-être un jour allés « à la glandée » ou « au glandage ». Depuis le Moyen Age, l’expression signifie « mener les cochons manger les glands au pied des chênes », voire les ramasser soi-même. Est-ce parce qu’il s’agissait d’un travail peu fatigant ? Le verbe « glander » a pris, vers 1940, le sens argotique qu’on lui connaît : attendre en vain, ne rien faire d’utile.

Au moyen-âge c’était normal de glander, c’était dans le langage courant et ça voulait dire nourrir les cochons avec des glands.

Aujourd’hui, la définition du dictionnaire est la suivante: perdre son temps à ne rien faire; c’est du langage familier

Agnes Varda Le glaneur et la glaneuse

Pierre Lieutaghi

L’homme qui plantait des arbres. Jean Giono